L'incertitude demeure dans le secteur bancaire, l'or est à portée de main des 2 000 $US

L'or est à nouveau à proximité du niveau de 2 000 USD, le métal précieux restant une couverture contre l'inflation, les traders n'étant pas convaincus que la Fed puisse maîtriser l'inflation galopante tout en jonglant avec la nécessité de remédier à la fragilité du secteur bancaire. D'une part, si la Fed a atteint le sommet du cycle actuel de hausse des taux, ou s'en approche, cela pourrait atténuer les pertes supplémentaires (bien que non réalisées) des positions obligataires des banques régionales. Mais d'un autre côté, la Fed va-t-elle rester en deçà des taux d'intérêt terminaux nécessaires pour atteindre ses objectifs en matière d'inflation ? Je ne suis pas sûr que même le FOMC connaisse encore la réponse à cette question. Pendant les heures d'ouverture des marchés asiatiques, l'or au comptant se négociait juste au-dessus de 1995 dollars l'once.

Sur le marché des changes, le dollar australien reste mal-aimé, des monnaies comme l'euro et la livre sterling s'en tirant mieux que le billet vert grâce à leurs perspectives de taux d'intérêt plus optimistes. Les chiffres élevés de l'inflation ont forcé la main de la BOE cette semaine pour augmenter les taux et d'autres hausses sont probables à l'horizon. Le taux AUDUSD a passé la journée de vendredi sous la barre des 0,67 USD, le dollar australien ne recevant pas le coup de pouce habituel qu'il reçoit d'un prix de l'or en bonne santé. Les vendeurs attendent autour du niveau de 0,6730 qui a été un niveau de résistance clé cette semaine, et nous pourrions avoir besoin d'assister à une session de trading à risque significatif pour voir si le taux AUDUSD peut dépasser ce niveau de résistance.

Le prix du pétrole a été influencé par les gros titres cette semaine, le dernier exemple en date étant la chute du prix suite aux commentaires du secrétaire américain à l'énergie concernant la réserve stratégique de pétrole (Strategic Petroleum Reserve - SPR). Alors que c'est un gros titre sur l'offre qui a provoqué la dernière chute des prix (au cours de la session américaine de jeudi), les traders attendent des signes de reprise de la demande avant d'acheter du pétrole avec une certaine conviction. Ainsi, le baril de pétrole WTI se négocie à nouveau sous la barre des 70 dollars américains.