Nouvelles du marché

Les chiffres de l'inflation chinoise sur le radar

8 novembre 2023

Les chiffres de l'inflation chinoise qui doivent être publiés jeudi pourraient renforcer les préoccupations déflationnistes pour la deuxième économie mondiale. L'IPC et l'IPP d'octobre devraient tous deux être négatifs (l'IPC devrait être de -0,1 % par rapport à une lecture stable en septembre, tandis que l'IPP devrait être de -2,7 % par rapport à -2,5 % le mois précédent), ce qui mettrait en évidence la situation difficile des décideurs politiques à Pékin qui tentent de "redresser le navire". Cela ferait suite aux données PMI lamentables de la semaine dernière qui se situaient dans le niveau de contraction inférieur à 50 pour le secteur manufacturier.

Dans le même temps, les derniers chiffres de la balance commerciale de la Chine ont révélé une situation divergente, les importations d'octobre ayant augmenté de 3 % (contre une baisse attendue de 4,8 %), tandis que les exportations ont chuté de 6,4 % (plus que la baisse attendue de 3,3 %). L'amélioration du chiffre des importations laisse espérer que le secteur de la consommation, longtemps en difficulté, pourrait être sur le point de retrouver ses marques, bien que les données relatives aux exportations continuent de dépeindre un tableau sombre. Dans l'ensemble, les chiffres de la balance commerciale témoignent de la nature inégale de la croissance chinoise au cours de la période de réouverture post-pandémique.

Si les chiffres de l'IPC et de l'IPP suscitent de nouvelles inquiétudes concernant les forces déflationnistes, les investisseurs hésiteront probablement à se tourner à nouveau vers les actifs chinois à ce stade de la procédure, jusqu'à ce que des preuves de stabilité économique apparaissent. Nous verrons comment les chiffres de l'inflation évolueront cette semaine.

Ailleurs, la RBA a respecté son mantra de "faible tolérance" en augmentant les taux de 25 points de base en réponse à la hausse de l'IPC au troisième trimestre. Les taux australiens sont désormais au plus haut depuis 12 ans, à 4,35 %, mais la banque centrale a atténué les attentes de nouvelles hausses par le biais du ton et du langage utilisés dans la déclaration d'accompagnement. Ainsi, la paire AUDUSD n'a pas bénéficié de la hausse des taux, le dollar australien perdant du terrain et passant sous la barre des 0,6450.

Malgré un recul des rendements du Trésor, l'or a baissé au cours de la nuit, l'achat d'un métal précieux comme valeur refuge commençant à s'estomper. Au cours des heures de négociation en Asie, l'or au comptant a oscillé autour du niveau de 1970 $US, une nouvelle baisse des rendements obligataires étant probablement nécessaire pour relancer l'or en direction du niveau de 2 000 $ en l'absence d'une reprise de l'aversion pour le risque.

Après avoir chuté de 6 % la semaine dernière, le pétrole reste sous pression malgré la prolongation des réductions de production de l'Arabie saoudite et de la Russie jusqu'à la fin de l'année. La question est maintenant de savoir jusqu'en 2024 si ces poids lourds de l'OPEP+ pourront continuer à réduire leur production afin de soutenir les prix. En l'absence de preuves de perturbations imminentes de l'approvisionnement dues au conflit entre Israël et le Hamas, une partie de la prime de risque de ces dernières semaines a été retirée du prix du pétrole. Le contrat WTI est ainsi passé sous la barre des 80 dollars le baril. Les investisseurs seront attentifs à tout discours de l'OPEP+, car le conglomérat de producteurs de pétrole ne sera probablement pas très à l'aise si le prix continue de dériver vers le niveau de 70 dollars.

Les actions américaines ont connu une belle progression, même si les traders seront attentifs au ton adopté par le président de la Fed, Jerome Powell, qui doit encore s'exprimer à deux reprises cette semaine. Toute reprise de la hausse des rendements obligataires pourrait perturber l'humeur des marchés boursiers, c'est pourquoi une attention particulière sera accordée au langage du président de la Fed, le FOMC ayant promis de rester vigilant sur l'inflation. Les rendements obligataires pourraient donc rester un obstacle potentiel à la progression des marchés d'actions.

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