Les bénéfices de Nvidia et les données de base de l'indice des prix à la consommation (PCE) aux États-Unis sont à l'honneur cette semaine

Entre-temps, les données américaines de la fin de la semaine dernière ont montré une baisse de l'activité dans le secteur des services, suivie cette semaine par des signes montrant que la confiance des consommateurs américains est également en baisse. La combinaison de ces facteurs a rendu les investisseurs frileux, le secteur technologique étant le plus touché par les ventes (l'indice Nadaq100 est désormais pratiquement stable en termes de gains depuis le début de l'année).

Nvidia doit publier ses résultats (après la cloche, mercredi) et les chiffres du géant de la technologie pourraient bien être déterminants pour le marché, du moins à court terme. Après avoir bondi de 190 % en 2024, les choses ont été plus délicates pour Nvidia en 2025 en raison des développements de DeepSeek et des questions subséquentes sur l'ampleur de l'investissement dans l'IA à l'avenir. Les derniers chiffres de Nvidia devraient encore être impressionnants (revenus attendus de 38 milliards de dollars pour le quatrième trimestre de l'exercice 2025), l'entreprise continuant à profiter des fruits de son avantage de pionnier, mais ce qui pourrait vraiment influencer le sentiment dans un sens ou dans l'autre pourrait se résumer à savoir si les perspectives de l'entreprise restent aussi roses qu'auparavant. En particulier dans le contexte de l'évolution de la dynamique du secteur, y compris les questions de coûts soulevées par le budget de DeepSeek.

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Les investisseurs se sentant toujours déstabilisés par la position de Trump en matière de droits de douane, les données relatives à l'indice de base des prix PCE aux États-Unis, qui seront publiées vendredi, seront à surveiller. Si les chiffres confirment la crainte sous-jacente que l'inflation augmente à nouveau, les attentes de réduction des taux de la Fed pourraient être encore réduites. Les attentes consensuelles du marché se situent quelque part entre une ou deux baisses de taux de la Fed cette année, mais toute dérive à la hausse de l'indice PCE de base pourrait faire pencher la balance en faveur d'une seule baisse de taux de la Fed cette année. Ou peut-être même aucune. Ainsi, le chiffre de l'indice de base de la consommation de vendredi pourrait influencer les attentes de la Fed et, par voie de conséquence, le sentiment du marché en ce qui concerne les perspectives de taux d'intérêt.

La nervosité des marchés boursiers a entraîné un retour à la mode de l'achat d'obligations, considéré comme une stratégie défensive. Les rendements des bons du Trésor américain ont donc baissé et le dollar a suivi. Le dollar continue d'éprouver des difficultés face au yen en raison des projections concernant l'évolution des rendements japonais cette année. Compte tenu des récentes données sur la croissance et l'inflation au Japon, la BOJ (Banque du Japon) pourrait se trouver dans une position où elle devrait relever ses taux à plusieurs reprises. C'est ce scénario potentiel qui exerce une pression à la baisse sur le taux USDJPY (qui a perdu 5,6 % depuis le début de l'année, le taux étant tombé sous la barre des 149).

L'or n'a pas pu profiter de la baisse du dollar et des rendements des bons du Trésor. Les achats d'obligations ont détourné l'attention de l'or mardi, la plupart des actions défensives ayant eu lieu sur le marché des titres à revenu fixe. L'or a glissé sous la barre des 2900 dollars, avant que les acheteurs n'interviennent et ne limitent le mouvement à la baisse. Le support au niveau de $2880 a tenu et c'est ce qui empêche un recul plus important à ce stade. A la hausse, la résistance à $2947 devrait être surmontée pour que l'or atteigne de nouveaux sommets au nord de $2950. Dans l'ensemble, les mouvements haussiers de l'or restent probables tant que le support à $2880 reste intact, les incertitudes commerciales mondiales maintenant le métal précieux bien soutenu.

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