Nouvelles du marché
Abaissement de la température tarifaire avant la date butoir du 2 avril
Les marchés se sentent un peu plus optimistes à l'approche de la date butoir du 2 avril pour les tarifs douaniers réciproques, grâce aux commentaires du président Trump et d'autres responsables de la Maison Blanche qui ont indiqué qu'il pourrait y avoir une certaine flexibilité en ce qui concerne les nouvelles mesures. Cela a quelque peu soulagé les actifs à risque, l'espoir étant que certains pays et secteurs puissent bénéficier d'exemptions, ce qui atténuerait le choc économique potentiel. Bien que nous ne sachions pas encore combien de pays ou d'industries pourraient bénéficier d'un sursis le 2 avril, la perspective d'exemptions a fait baisser la "température" tarifaire d'un degré ou deux. Les marchés financiers pourraient encore opter pour la prudence jusqu'à ce que nous voyions qui ou quoi sera épargné par la prochaine liste de tarifs de Trump.

L'atténuation des craintes liées aux tarifs douaniers a permis à l'USD d'effectuer un léger rebond par rapport à ses plus bas de 2025. L'indice du dollar (DXY) a regagné la barre des 104, du moins pour le moment. Les données plus solides du secteur des services américain (publiées mardi cette semaine) ont été contrebalancées par des chiffres plus faibles dans le secteur manufacturier et par les données du Conference Board qui ont plongé. Ce tableau mitigé des données macroéconomiques américaines a maintenu les rendements des bons du Trésor sous contrôle et a limité la hausse du dollar. Le président Trump et le secrétaire au Trésor Bessent n'ont pas caché leur souhait de voir les rendements américains baisser, et s'ils obtiennent gain de cause, cela limitera le potentiel de hausse du dollar. Pour l'instant, le DXY se négocie autour de 104,20 (mercredi matin), en amont du support à 103,95 et 103,68, et en dessous de la résistance à 104,50.
Le pétrole se négocie dans la partie supérieure de sa fourchette pour ce mois, avec le brut américain (WTI) à 69,05 dollars (mercredi matin). La fourchette de 65 à 70 dollars a été en jeu pour le brut américain au cours du mois de mars, les négociants en brut devant faire face aux effets des nouvelles sanctions contre l'Iran d'une part, et à l'augmentation imminente de la production de l'OPEP+ (prévue pour le mois prochain) d'autre part. La hausse de 4 % du pétrole au cours de la semaine écoulée semble avoir coïncidé avec un rebond des actions américaines, les craintes concernant les droits de douane s'étant atténuées. Les forces concurrentes des sanctions et des augmentations de production maintiennent les perspectives pétrolières neutres pour l'instant. Les niveaux à surveiller cette semaine sont le support à 68,54 $ et la résistance à 69,67 $, qui, si elle est franchie, ouvrirait la voie à une remontée possible vers 70 $.

Le marché de l'or a marqué une pause après les prix records enregistrés la semaine dernière. Le rebond du dollar sur ses plus bas niveaux annuels, combiné à la stabilisation des actifs à risque dans la perspective d'une plus grande flexibilité tarifaire de la part de Trump, a entraîné une diminution de la demande de valeurs refuges. L'or au comptant se négocie à 3020 $ (mercredi matin), entre le support à 2997 $ et la résistance à 3040 $ et 3053 $, toute rupture de ce dernier niveau ouvrant la voie à de nouveaux sommets. Les perspectives haussières restent intactes pour le métal précieux, mais tout rebond soutenu du dollar pourrait ralentir la dynamique.

Cette semaine, les données du PIB américain (attendues jeudi) et les chiffres de l'indice de base des prix PCE (attendus vendredi) seront suivis de près. Les marchés restent sensibles à toutes les données macroéconomiques qui pourraient suggérer qu'une récession américaine reste possible, de sorte que tout écart à la baisse dans les données du PIB (bien que les données soient rétrospectives) pourrait accroître l'aversion pour le risque. Alors que les tarifs douaniers restent le thème principal du marché, les attentes concernant les taux d'intérêt américains ne sont jamais loin de la scène, et les données de base de l'indice PCE sont donc le prochain baromètre clé de l'inflation à surveiller. La Fed prévoit toujours deux baisses de taux en 2025, mais toute surprise à la hausse dans les chiffres de l'indice de base des prix à la consommation pourrait remettre en question la perspective d'une seule baisse de taux cette année.
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