Les efforts de récupération du pétrole se poursuivent

La semaine dernière, la baisse de l'inflation aux États-Unis s'est avérée positive, tandis que cette semaine, la Chine a enregistré de bons chiffres de ventes au détail. Si l'on ajoute à cela la prévision d'une forte demande d'énergie liée à la saison estivale dans l'hémisphère nord et deux conflits en cours dans et autour des régions productrices de pétrole, le pétrole est à nouveau confronté à des risques de hausse. Les niveaux à surveiller pour le contrat WTI comprennent une résistance à 81,06 $, tandis que le support se situe à 78,67 $ et 77,05 $.

La nuit dernière aux États-Unis, des données plus faibles sur les ventes au détail ont fait baisser les rendements des bons du Trésor, ce qui s'est avéré avantageux pour le prix de l'or. Bien que l'or ait progressé, le métal précieux se situe dans une fourchette pour le moment, les marchés financiers essayant toujours de déterminer quand la baisse des taux tant attendue par le FOMC pourrait avoir lieu. Le support de l'or se situe à 2299 dollars, tandis que la résistance est attendue à 2341 dollars, puis à 2351 dollars.

Les achats d'or par les banques centrales ont marqué un temps d'arrêt en mai et toute poursuite de cette tendance constitue un risque pour le rythme de la hausse du prix de l'or. Le coût d'opportunité de l'or sera moins élevé lorsque les taux d'intérêt américains commenceront enfin à baisser, de sorte qu'à moyen et long terme, les perspectives pour l'or restent positives. Toutefois, à court terme, l'or pourrait se stabiliser dans une fourchette jusqu'à ce que les données macroéconomiques américaines fournissent une image plus claire de la date à laquelle le FOMC pourrait agir (pour réduire les taux). Au cours des heures de négociation asiatiques aujourd'hui, l'or au comptant s'est négocié autour de 2329 dollars. La faiblesse des rendements obligataires permet à l'or de consolider ses gains, bien que la hausse persistante du billet vert (c'est-à-dire du dollar) limite les possibilités de hausse.

L'indice du dollar (DXY) est resté ferme malgré la baisse des rendements des bons du Trésor, suite à la publication de données plus faibles sur les ventes au détail. Le DXY oscille autour de 105,30. La raison pour laquelle le dollar se maintient à un niveau élevé est que le FOMC pourrait être l'une des dernières banques centrales à déclencher une baisse des taux, ce qui signifie que l'avantage en termes de rendement dont bénéficie le "dollar" (c'est-à-dire l'USD) semble destiné à se prolonger.

Sauf peut-être contre l'AUD. La réunion de la RBA cette semaine a montré que les réductions de taux ne sont pas probables dans un avenir proche et qu'en fait, une hausse des taux reste possible si l'IPC continue à s'accélérer comme il l'a fait pendant la majeure partie de 2024 jusqu'à présent. L'orientation hawkish de la RBA a fait grimper le taux AUDUSD au-dessus du niveau de 0,6650.

Sur le marché des changes, le taux USDJPY s'approche à nouveau du niveau de 158, ce qui pourrait inquiéter les responsables de la BOJ. Le niveau de 160 s'est avéré être la ligne dans le sable pour les fonctionnaires japonais la dernière fois en ce qui concerne l'intervention. Nous pourrions bientôt savoir si les responsables japonais ont à la fois la volonté et les armes pour défendre ce niveau si la faiblesse du yen se poursuit.